Quel contenu pour quelle concertation ?

Le séminaire de rentrée organisé le 4 octobre a été l’occasion de traiter de nombre de sujets d’actualité, dont le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Naturellement, nous ne pouvons pas être d’accord avec le principe d’un transfert de 300 millions en année pleine (150 millions en 2023), décidé sans aucune concertation et justifié, dans les couloirs, par le niveau des frais de gestion des complémentaires. En public, le terme est plus policé. Une décision qui vient en contradiction avec la méthode annoncée, une fois de plus, qui reposerait sur la concertation.

Cela dit, quelle attitude devons-nous adopter ? D’un avis assez unanime, les participants au séminaire estiment que nous ne pouvons pas être absents de ce qui pourrait bien être une amorce de discussion sur l’organisation de la prise en charge.

Le président de l’Unocam, Marc Leclère l’a d’ailleurs exprimé en écrivant au ministre de la Santé pour proposer que les visites de prévention soit cofinancées par les complémentaires.

Encore faut-il que le cadre de discussion permette à toutes les composantes des complémentaires de s’exprimer. C’est pourquoi nous allons demander au ministre de la Santé de garantir la représentation de toutes les mutuelles en associant notre fédération aux réflexions.

Cela pourrait d’ailleurs être l’occasion de rappeler une de nos revendications déjà ancienne, concernant la représentation de la Fnim au sein de l’Unocam.