PLFSS : les débats parlementaires se suivent et se ressemblent

La Fnim a suivi avec attention les travaux sénatoriaux autour du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2021.

Elle a pu prendre connaissance des amendements et observations de la Commission des affaires sociales de la Haute Assemblée.

La Fédération s’étonne du silence régnant sur la question de la taxation des complémentaires santé. Alors que les sénateurs s’opposent à ce que le budget de Santé Publique France soit abondé par la Sécurité sociale, ils ne disent mot sur le fait que les complémentaires santé vont être, à nouveau, ponctionnées et ce, sur des bases et des postulats fort discutables.

La Commission, pourtant d’habitude pointilleuse sur les justifications données aux textes, n’a pas relevé la partialité des raisonnements gouvernementaux qui retiennent certains paramètres (la baisse des dépenses de santé) et en écartent d’autres (effet report, portabilité, défaillance d’entreprises…)

« Pour la Fnim, cela montre bien que la démarche consistant à faire des complémentaires santé, organismes de droit privé, les instruments d’une politique publique défaillante arrange toutes les composantes de la vie politique » indique Philippe Mixe, son Président.