ACS : le succès d’une démarche 100% mutualiste pour les mutuelles de proximité

Les pouvoirs publics retiennent Proxime Santé, l’offre originale de l’UGM-ACS pour accueillir les bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé (ACS)

Dura lex, sed lex… La FNIM a, à plusieurs reprises, exprimé les critiques et les craintes de ses mutuelles membres devant la réforme du dispositif d’Aide à la complémentaire santé, qui prévoit de laisser à quelques opérateurs le soin de gérer des contrats éligibles à cette aide publique.

N’ayant pas été entendue sur ce point, elle a décidé de proposer une solution innovante pour toutes les mutuelles voulant conserver leurs adhérents concernés, mais qui ne voulaient pas se voir imposer des regroupements. A défaut, les mutuelles se seraient trouvées à la fois impactées par la généralisation des complémentaires santé en entreprise, qui va obliger des adhérents individuels à rejoindre des contrats collectifs, et par cette nouvelle ponction sur leurs effectifs.

Répondre à l’appel d’offres ACS émis par les pouvoirs publics est la raison d’être de l’UGM-ACS ouverte à toutes les mutuelles, sans condition d’adhésion à la fédération, en partenariat avec l’Union Technique mutualiste UNMI.

La FNIM, et les membres de l’UGM-ACS ont donc pris connaissance avec satisfaction de la décision des pouvoirs publics de retenir les contrats proposés par cette structure.

C’est le bien-fondé d’une démarche 100% mutualiste, préservant l’indépendance des mutuelles de proximité qui est ainsi reconnu. C’est aussi la qualité des contrats proposés, et les services mis en place avec ces contrats qui a retenu l’attention des pouvoirs publics.

Avec l’UGM-ACS, toutes les mutuelles de proximité désireuses de conserver leurs adhérents bénéficiaires de l’ACS ont désormais une autre voie que celle proposée par les grands groupes dominant le secteur. Un outil indispensable à leur indépendance.

Pour Philippe Mixe, président de la Fnim, « cette sélection de l’UGM-ACS est une nouvelle preuve que la dimension humaine des organismes n’est absolument pas un obstacle à l’innovation, à l’efficacité et à l’intelligence au service de l’accès aux soins du plus grand nombre ».