La Fnim crée deux structures mutualistes pour accompagner les mutuelles

Alors que certains semblent bien avoir abandonné toute volonté de défendre les valeurs du modèle mutualiste, la Fnim renforce les outils mis à disposition des mutuelles qu’elle fédère.

A la veille de son assemblée générale, les délégués des mutuelles ont mis en place une structure de Livre II et une structure de Livre III.

Ces structures ont pour vocation de développer des produits et services qui seront partagés entre les différentes mutuelles afin de répondre à leurs besoins de diversification et de renforcement des gammes.

La structure de Livre II permettra ainsi de répondre à des appels d’offres de branche, de construire de nouvelles gammes, en santé et en prévoyance, jusqu’ici inaccessibles aux mutuelles de proximité. Cette structure a également pour vocation de mettre à disposition des mutuelles les moyens de faire face à toutes les évolutions induites par les réformes gouvernementales.

Elle présentera prochainement un produit et un outil dédié aux mutuelles d’administrés, pour répondre aux attentes des élus municipaux.

Dans le même esprit, la structure de Livre III permettra aux mutuelles d’intervenir au plus près des besoins des adhérents en matière de service, de solidarité, d’accompagnement et d’action sociale.

Les mutuelles de la Fnim ont bénéficié pour ce projet de l’expérience acquise dans la construction de Proxime-Santé, gamme partagée par les mutuelles de l’UGM-ACS et éligible au dispositif d’aide à la complémentaire santé. Ce dispositif, seule réponse fédérale aux enjeux subis par les mutuelles de proximité, a permis de conforter une démarche de construction commune, sur un modèle de partenariat mutualiste. « Le partage n’est-il pas dans les gênes du mouvement mutualiste ? » interroge Philippe Mixe, président de la Fnim.

Avec ces initiatives, la Fédération nationale indépendante des mutuelles montre une fois de plus que les mutuelles de proximité peuvent répondre ensemble à des besoins communs, sans perdre de leur identité et sans se soumettre à l’idée que hors les regroupements, il n’y a point de salut.