Deux Unions de groupes mutualistes

Les mutuelles de proximité seront-elles systématiquement exclues du dispositif Aide à la complémentaire santé, ou de la généralisation des complémentaires santé ? Comment pourront-elles répondre aux futures exigences prudentielles et réglementaires ? [1]

Pour l’ACS, seule une quinzaine d’organismes serait retenue au terme d’un appel d’offres qui a été lancé fin décembre 2014.

Certains font de ces deux évolutions le fer de lance de nouvelles campagnes de regroupement. Fidèle à sa ligne politique, la Fnim a recherché les outils permettant aux mutuelles qui veulent conserver leur indépendance de pouvoir être actrices de ces évolutions.

L’assemblée générale de juin 2014 a donc décidé de la création de deux structures fédérales dédiées. La première, UGM ACS a, comme son nom l’indique, vocation à répondre à l’appel d’offres ACS et de répartir l’activité de ce type entre ses membres.

La seconde, UGM Opéra, fournira aux mutuelles membres les outils techniques et les fonctions supports nécessaires à leur développement. Elles pourront, notamment, avoir également l’accès à de nouvelles prestations (notamment en prévoyance).

L’adhésion des mutuelles à ces unions est fixée à la somme symbolique de 100,00 euros pour chacune.


[1Nous rappelons que la Fnim a instruit un dossier juridique qui conclut à l’exclusion des mutuelles du champ d’application de Solvabilité II, (cf articles 5 et 9). Mais, en application du principe de précaution, la Fédération se dote d’un outil permettant aux mutuelles de renforcer leur indépendance et leur développement