Normes et Fiscalité

Contrats-types : le gouvernement donne raison à la Fnim ?

Compte-tenu des enjeux soulevés par les propos de campagne, nous avons suivi avec beaucoup d’attention le discours de politique générale du Premier Ministre Edouard Philippe. La veille, le Président de la République avait fixé les grands objectifs. Le chef du gouvernement a quant à lui rédigé la feuille de route.

Sans surprise, celle-ci a repris point par point les propositions du programme du candidat Emmanuel Macron. Certains ont pourtant remarqué une absence d’importance puisque, si le Premier ministre énonçait bien la question des déserts médicaux, de la prévention ou du reste à charge zéro en optique, dentaire et audioprothèse, aucune évocation de la question de la lisibilité qui devait justifier l’arrivée de nouveaux contrats types.

Comment comprendre cette absence ?

Le contenu du discours, qui reprenait tous les points, ne peut laisser place à l’idée d’une erreur ou d’un oubli. Peut-on pour autant penser que ce projet est abandonné ? Il ne faudrait pas céder trop vite à la satisfaction.

Pourtant, satisfaits nous pouvons l’être car sans conteste possible l’intervention des acteurs de la complémentaire santé a pu briser la détermination politique à imposer de nouvelles règles administratives. Satisfaits, nous pouvons l’être car la Fnim a été le premier acteur à s’exprimer sur ce thème, et le seul à proposer des solutions alternatives aux contrats types.

Les mois que nous venons de vivre ont été particulièrement éprouvants pour chacun d’entre nous. La satisfaction de voir une de nos actions peser sur la décision publique ne peut que nous réconforter et nous conforter dans la volonté de faire valoir les positions des mutuelles indépendantes de proximité.

L’été pourrait bien être studieux, mais je vous le souhaite bien agréable.

Philippe Mixe
Président